Points de comparaisons
au 1er juin:

Le site de l'Ined donne à cette adresse le fichier du nombre de décès en hôpital cumulé par âge et par sexe et le pourcentage correspondant.

On peut en tirer le graphique suivant :
(Cliquer sur l'image)
On constate que sur le total des décès pour les deux sexes à ce jour, 53 ont eu lieu avant 30 ans pour les hommes et 34 pour les femmes ce qui fait que les pourcentages sont ici pratiquement à zéro.

C'est à partir de 40 ans que la proportion de décès progresse, plus forte pour les hommes jusqu'à 80 ans (mais ensuite ils sont moins nombreux dans la propulation). Chez les 80 ans et plus les hommes représentent 52% des décès masculins et les femmes 69% des décès féminins.

***

En 2019 on a observé
524 298 décès en France. En moyenne les épidémies de grippe entrainent 10 000 morts par an. Au 1er juin on a 10 330 décès en EHPAD : la canicule de 2003 a entrainé une surmortalité de 15 000 à 20 000 personnes. Le nombre total de décès en France a franchi la barre des 28 000 le 1er juin.

Il faut rappeler que le but du confinement n'a pas tant été de réduire le nombre de cas de contagion mais d'étaler la montée de la courbe dans le temps Sinon les services médicaux n'auraient pas pu soigner tout le monde et il y aurait eu beaucoup de décès par défaut de traitement.

 

Evolution des décès du Covid-19 en France et en Italie du 3 avril au 31 juin 2020
échelle logarithmique

Source Italie Protezione civile
Source France Gouvernement info Covid-19
(Cliquer sur l'image pour l'agrandir : l'historique des graphiques est disponible en cliquant sur la date correspondante : à des fins pédagogiques on peut utiliser le fichier excel qui contient les données mises à jour)


mercredi 31 juin : les sources devenant irrégulières et la tendance à la baisse se présentant elle comme régulière, tant en France qu'en Italie, la présentation quotidienne devient inutile et je n'irai pas plus loin.

mardi 30 juin : retour de données tant en France qu'en Italie mais il y a des manques dans les courbes.

lundi 29 juin : le système d'information italien sur le virus est modifié et des données manquent pour plusieurs jours. Ce WE, les données françaises ne sont pas indiquées. Donc pas de nouveau graphique ni hier ni aujourd'hui.

27 juin, 26 juin

Jeudi 25 juin : comme les totaux de France et d'Italie semblent évoluer différemment en fin de parcours, j'ai ajouté au graphique du haut les moyennes mobiles pour mieux voir les variations.

Au sommet de la courbe en France, vers le 8 avril, il y a bien eu 500 décès de plus en France qu'en Italie mais c'était dû à l'entrée dans les comptes des Ehpad. Si en fin de parcours, les totaux français sont inférieurs aus italiens, ce n'est que d'une dizaine de cas et on peut donc dire que les évolutions sont pratiquement identiques.

Mercredi 24 juin : enregistrement désormais hebdomadiare des décès en Ehpad.

23 juin, 22 juin, 21 juin, 20 juin

Vendredi 19 juin : les échelles logarithmique des deux graphiques partent maintenant de 1 pour pouvoir apprécier les nombres inférieurs à 10.

18 juin

Mercredi 17 juin : des pics rouges des Ehpad ressurgissent dans la courbe du bas et correspondent aussi à des pics dans le total des décès quotidiens de la courbe en bleu du graphique supérieur. Ceci est dû au fait que les décès en Ehpad ne sont fournis maintenant que toutes les semaines, 73 aujourd'hui soit 10 par jours pour 25 en moyenne à l'hôpital.

16 juin, 15 juin, 14 juin, 13 juin, 12 juin, 11 juin, 10 juin, 9 juin

Lundi 8 juin : On remarque dans Le Monde que le chiffre de 13 décès est tout à fait exceptionnel mais ce n'est qu'une manifestation du sous-enregistrement du WE. Avant que la moyenne mobile ne descende sous la barre des 10 décès quotidiens, il faudra au rythme actuel peut-être plusieurs semaines.

7 juin, 6 juin, 5 juin, 4 juin, 3 juin, 2 juin, 1er juin, 31 mai, 30 mai, 29 mai, 28 mai

Mercredi 27 mai : les données Ehpad n'étant plus communiquées, le total des décès (en haut en bleu) ne tient plus compte que des décès hospitaliers.

26 mai

Lundi 25 mai : idem.

Dimanche 24 mai : les données Ehpad sont toujours indisponibles.

Samedi 23 mai : Le Monde daté de ce jour donne des informations sur les chiffres erratiques des décès en Ehpad. Il évoqiue (p.12) "les étranges fluctuations" des données transmises avec la possibilité d'erreurs de saisies. Les données Ehpad ne sont d'ailleurs pas disponibles ce jour sur le site de référence.

22 mai

21 mai

Mercredi 20 mai : je rappelle qu'en 2019 il y a eu 524,3 milliers de morts soit environ 1400 par jour (mais pas répartis également dans toutes les saisons). Aujourd'hui, il y a eu 129 morts du virus.

MAJ 19 mai

Mise à jour du 18 mai : les enregistrements d'Ehpad sont toujours erratiques et le rythme hebdomadaire reprend pour les hôpitaux.

Dimanche 17 mai : les commentaires risquant désormais de devenir répétitifs, je me contenterai, sauf exception, de mettre à jour les données quotidiennenement.

Un dernier point cependant sur la situation en réanimation où vendredi, le chef du service des urgences de l'hôpital Pompidou a confirmé que désormais la réanimation s'adressait tant aux malades du virus qu'aux autres pathologies ce qui va faire que la décroissance de la courbe va devenir de moins en moins rapide.

Samedi 16 mai : j'ai intégré les moyennes mobiles sur 7 jours en pointillés sur les courbes des décès hospitaliers, en baisse régulière, et en Ehpad en remontée. En Italie l'évolution reste imprécise.

Sur le graphique 2 je visualise d'une manière non logarithmique les données qui peuvent donner une évolution à court terme puisqu'il s'agit des patients en réanimation (France en vert) et de ceux dits en Italie "en thérapie intensive" (en rouge). La question qui se pose est de savoir si, l'activité médicale ordinaire reprenant, s'il s'agit des seuls malades du virus ou non. En tout état de cause quand les courbes seront stables, c'est que nous serons revenus à la normale.

Vendredi 15 mai : le graphique tout en haut est inquiétant car il marque tant pour la France que pour l'Italie une remontée du total des décès. Si la France n'est déconfinée que depuis une semaine, l'Italie a commencé une semaine plus tôt et les effets délètère s'en font peut-être sentir. Cela reste à voir les jours prochains.

L'aspect toujours erratique des chiffres des Ehpad apparait bien en remontée sur le graphique 2 qui les régularise alors que l'hôpital poursuit sa baisse. La remontée du total de la figure 1 en France semble venir de là.

Jeudi 14 mai : sur un fond de décroisance lente, bien marquée par la baisse régulière de la réanimation, les courbes scandées par la semaine pour l'hôpital et de plus erratiques pour les Ehpad sont régularisées par leur moyenne mobile en figure 2.

On y verra également par la moyenne mobile que l'efficacité de la réanimation s'est stabilisée depuis le début du mois de mai sur le fait que 4,5% des admis décèdent contre 8% au 24 mars.

Mercredi 13 mai : les chiffres d'aujourd'hui inquiètent car une aussi une forte augmentation du cumul des décès (+348) n'avait pas été vue depuis la fin du mois d'avril. On peut incriminer les fluctuations erratiques des Ehpad mais, en figure 2, si la moyenne mobile de l'hôpital suit sa décroissance régulière, celle des Ehpad est pour le deuxième jour en augmentation. La fin de la semaine nous éclairera.

En figure 2 également, graphique du bas, la tendance linéaire devient inadaptée à un tassement de l'efficacité de la réanimation. Il faudra passer là aussi à la moyenne mobile.

Mardi 12 mai : comme prévu la remontée des décès hospitaliers et d'Ehpad a été importante. Les courbes de la France et de l'Italie restent mêlées.

En figure 2 je remplace la courbe de tendance par la moyenne mobile qui d'une manière très économique du point de vue intellectuel manifeste la tendance dégagée du rythme hebdomadaire. J'y ai ajouté la même moyenne mobile pour les Ehpad qui gomme quelque peu son comportement erratique.

Sur le dernier graphique du bas, l'efficacité du passage en réanimation s'intensifie : le pourcentage de décès a baissé de moitié depuis le 24 mars passant de 8% à 4%.

Lundi 11 mai : dernier jour de sous-enregistrement avec des scores faibles (un seul décès en Ehpad). On peut se poser la question de savoir si la France voit son total de décès baisser plus vite qu'en Italie. Réponse dans les jours suivants. Demain, la récupération du sous-enregistrement va provoquer une montée importante en France d'environ 200 décès, ce qui va conduire à une alarme injustifiée.

En figure 2, j'ai ajouté l'évolution des décès hospitaliers en France sous la forme d'une moyenne mobile sur 7 jours (chaque jour on ajoute au nombre du jour le nombre des deux jours précédents et des deux jours suivants et on divise le total par 7). Le résultat est très proche de la courbe de tendance de degré 5 du graphique supérieur avec l'avantage de gommer les problèmes de sous-enregistrement et l'inconvénient de retirer deux jours d'affichage à droite et à gauche.

Dimanche 10 mai : le nombre de décès en Ehpad est ce jour erratique (moins de 10). L'effet du WE est évident.

En figure 2, cet effet est plus visible et devrait refroidir les nombreux commentateurs qui à la veille du déconfinement mettent en relief la baisse sensible actuelle car les chiffres de lundi seront mauvais et n'auront rien à voir avec lui.

Samedi 9 mai : tant en France qu'en Italie (où la fête du 8 mai est également célébrée), le sous-enregistrement est à l'oeuvre. En France, pour la première fois depuis le 15 avril, la courbe en Ehpad dépasse celle de l'hôpital. L'interprétation en semble prématurée.

En figure 2, la tendance n'est plus montante, comme prévu, mais devient linéaire.

Vendredi 8 mai : on reproduit ce jour la situation du WE du premier mai avec une longue sous-estimation qui ne prendra fin que le lundi 11 mai. La seule chose que l'on puisse dire et que la baisse est présente mais qu'elle est lente, plus rapide en Ehpad qu'en hôpital ce qui laisse entendre que beaucoup plus de malades d'Ehpad sont repérés et envoyés à l'hôpital.

En figure 2, la tendance devrait s'infléchir vers le bas ce WE mais le rythme hebdomadaire des trois semaines précédentes nous indique qu'elle ne devrait pas suivre la tendance remontante d'aujourd'hui.

Jeudi 7 mai : déconfinement en Italie à J+4, en France à J-4 ; il ne semble pas y avoir de différence entre des courbes erratiques mais qui se rassemblent aujourd'hui.

En France, la courbe des Ehpad s'installe sous les 100 décès par jour : en figure 2 la tendance est à ce jour à la remontée mais devrait baisser demain selon le rythme hebdomadaire.

Mercredi 6 mai : les fluctuations du WE du premier mai subsistent tant en France qu'en Italie.

La courbe de tendance en France de la figure 2 en est perturbée puiqu'elle suit à court terme les évolutions. L'expérience des semaines antérieures montre que cela devrait tendre à nouveau vers la baisse dans un avenir proche.

Mardi 5 mai : premier jour de déconfinement hier en Italie, La Repubblica titre ce matin que l'Italie, masquée, repart tout en ayant peur mais que les transports ne sont pas pris d'assaut grâce aux vélos, aux patinettes à la marche à pied et au télé-travail.

En France, comme prévu après un long WE, le sursaut du lundi est important : la tendance de la figure 2 s'en ressent avec 243 décès contre 96 le jour précédant. En Ehpad, 63 contre 39. Voir en colonne de droite une visualisation graphique de statistiques Ined sur la mortalité par âge et par sexe.

Lundi 4 mai : en Italie (La Repubblica) comme en France (Le Figaro), les journaux se félicitent du faible nombre de décès du jour (174 en Italie et sous la barre des 100 en France tant à l'hôpital qu'en Ehpad). Cependant, cette baisse n'est qu'un effet du sous-enregistrement du WE : il est probable que le nombre de décès sera augmenté demain en France de cent unités en hôpital et autant en Ehpad. Cela risque de nourrir en France les menaces d'un repport du déconfinement pour "mauvaise conduite" et d'inquiéter les autorités en Italie où le déconfinement a commencé ce jour.

En figure 2, la tendance colle bien à l'observation avec un indice de bonne qualité (le meilleur depuis 6 jours) mais il sera beaucoup moins bon demain.

Dimanche 3 mai : il y a en Italie, à la veille d'un déconfinement partiel, une remontée des décès. Est-ce un artefact ? A suivre.

En France, la décroissance liée au WE se poursuit, y compris aujourd'hui avec les décès en Ehpad. A propos ce ceux-ci, Jean-Marie Robine, démographe, dans Le Monde de ce jour évoque le fait que beaucoup de malades en Ehpad sont envoyés en fin de vie à l'hôpital ce qui fait que la moitié du total des décès vient des Ehpad alors que la figure 1 laisse entendre le contraire.

Samedi 2 mai : attention ! Avec le WE du 1er mai nous entrons dans une période de trois jours de sous-enregistrement qui va réjouir tout le monde mais qui va inquiéter les autorités quand la semaine prochaine les comptes seront mis à jour et que l'on parlera de nouvelle poussée du virus.

Depuis le 20 avril les décès en Ehpad tournent autour d'une centaine par jour (en moyenne 133). S'agit-il d'une stabilisation à ce niveau qui ferait que la courbe des Ehpad va croiser celle de l'Hôpital ?

Cette dernière courbe en figure 2 suit toujours la même décroissance où la scansion hebdomadaire se vérifie depuis 6 semaines.

Vendredi 1er mai : les Italiens seront en phase 2 lundi prochain avec, comme en France pour le 11 mai, des différences entre zones selon l'état de la contagion. Les régions les moins touchées pourront rouvrir coiffeurs, bars et restaurants. Ce qui conforte les Italiens aujourd'hui c'est le fait qu'en thérapie intensive, il n'y a plus que 1700 malades soit le même effectif que le 15 mars (on peut vérifier sur la figure 1 que le nombe de décès est également aujourd'hui le même à la même date), c'est à dire qu'on est bien en situation de nette décroissance.

En France, sur la figure 2, le même raisonnement permet de repérer la date du 23 mars comme chiffre analogue à la situation actuelle. On notera qu'il y avait une dizaine de jours dans les dates de début de l'épidémie entre France et Italie alors que ces deux pays sont aujourd'hui au même niveau, ce que confirme les courbes enchevétrées de la figure 1.

Jeudi 30 avril : le total des décès en France et en Italie continue à suivre la même tendance décroissante de -22% en une semaine. La courbe des Ehpad reste erratique mais suit, à un niveau plus bas, la même tendance que la courbe hospitalière.

Pour les décès hospitaliers en France de la figure 2, j'abandonne définitivement une tendance symétrique pour prendre en compte le fait que, depuis le maximum de début avril, la décroissance est régulière et devra peut-être, dans quelques jours, être modélisée par une droite et non par une courbe. La prévision de l'actuelle tendance est que l'on passera sous la barre des 100 décès par jour le 6 mai.

Mercredi 29 avril : la figure 1 manifeste toujours les mêmes chiffres et les mêmes tendances (y compris le sous-enregistrement dominical) entre la France et l'Italie. On constate également que la courbe des décès en Ehpad semble décroitre parallélement à celle des décès en hôpital mais à un niveau inférieur environ de moitié.

Sur la figure 2 la tendance des décès hospitaliers en France est représentée par (en haut) la représentation des jours précédents qui est dite de degré 2 parce que la formule correspondante (indiquée sur le graphique) exprime la variable avec le paramètre le plus élevé de puissance 2. Cette courbe devient fautive car comme le montre les deux flèches, des secteurs longs d'observations s'écartent de la tendance. C'est pourquoi une courbe de degré 5 (voir formule) est proposée (en bas) qui est beaucoup plus proche de l'observation. C'est ce que manifestent les deux indicateurs de qualité R2, rapport qui varie entre 0 et 1 et qui sert à comptabiliser les écarts entre tendance et observation : le R2 de la courbe du bas est meilleur que celui de la courbe du haut.

Mardi 28 avril : comme prévu, le sursaut du lundi est sur toutes les courbes, tant en France qu'en Italie. Pour éviter ce genre de problème, il faudrait calculer une moyenne mobile sur une semaine mais son mode d'élaboration fait que l'on a toujours plusieurs jours de retard dans l'affichage. On pourrait prendre également la moyenne du dimanche et du lundi, ce qui est fait en rouge sur la figure 2, mais ce lissage n'apporte pas grand chose.

Lundi 27 avril : dans la figure 1 j'ai intégré ce qui était séparé en deux figures hier, c'est à dire le total des décès indiférenciés (hôpital + Ehpad) en France (en bleu) et le total italien (en vert). La chute du dernier jour est simplement due au sous-enregistrement du dimanche. En figure 2 (en bas), j'ai d'ailleurs reliés ces baisses sur 5 semaines successives.

En France toujours, le modèle est encore symétrique pour la montée et la descente avec un passage sous les 100 décès par jour prévu pour la fin du mois mais qui va être remis en cause par le rattrapage du lundi.

Dimanche 26 avril : je pense avoir compris le plateau de la situation italienne qui semble venir du fait que les décès hospitalier sont cumulés avec les décès en maison de retraite médicalisée (RSA équivalent de nos Ehpad). Si on fait le même cumul en France (figure 0), on arrive au même résultat de plateau après une montée décalée dans le temps. Si le nombre de décès journalier est proche au bout d'un certain temps, c'est que les deux populations sont à peu près équivalentes (67 millions pour la France, 60 pour l'Italie) et ont donc le même nombre de décès.

Sur la figure 1 on voit que la décroissance en France est analogue pour les décès hospitaliers et ceux des Ehpad, avec moins de régularité (statistique) pour les Ehpad.

La figure 2 suit le modèle de symétrie de la tendance mais nous sommes dans une période de fin de semaine où il y a peut-être de la sous-estimation du nombre de décès.

Samedi 25 avril : l'Italie se prépare à une première étape de déconfinement le lundi 4 mai. Ne rouvrent que les usines et le bâtiment. Pour les magasins, ce sera le 18 mai et pour les services à la personne, dont les coiffeurs, ce sera plus tard. Le masque sera peut-être obligatoire et on devra respecter les distances de sécurité. Mais on pourra se déplacer : on prépare déjà les plages en aménageant un espace réglemenaire entre les parasols, mais les sports collectifs (beach-volley) resteront proscrits.

En France on notera l'évolution très erratique des décès en Ehpad (signe de décroissance ?). Mêmes conclusions qu'hier pour la figure 2.

Vendredi 24 avril : l'épidémiologue Carlo La Veccia, professeur à l'université d'état de Milan déclare qu'à Milan, on devrait rouvrir les écoles le 4 mai (ce qui n'est pas prévu, les révouvertures d'écoles étant renvoyées à la rentrée de septembre) : "je trouve déraisonnable de ne pas rouvrir les écoles: le risque de pathologie significative jusqu'à 20-25 ans est sensiblement nul, sauf pour les cas anecdotiques". Il ajoute que "pour les moins de 60 ans, les effets de la maladie sont nuls ou négligeables et la reprise économique pourrait se faire à partir d'eux. Ceux qui ont entre 60 et 70 ans devront être un peu prudents, de 70 à 80 ans très attentifs, au-delà de 80 ans l'attention doit être maximale ".

En France, la baisse des décès continue doucement (en figure 2 le pic négatif du jeudi s'il existe a été faible). On peut encore tenir pour vraisemblable la symétrie croissance/décroissance, mais peut-être plus pour très longtemps : une tendance moins simple devra peut-être envisagée (équation comportant plus de termes).

Jeudi 23 avril : l'effet de plateau, déjà visible en Italie, se dessine-t-il en France ? En effet la descente qui se manifeste de jour en jour est plus lente que la montée pour le nombre de personnes en réanimation. Il faut remarquer cependant que la baisse lente de la réanimation est compensée par une amélioration de son efficacité comme le montre toujours la courbe du bas de la figure 2.

Dans cette figure, de ce fait, les décès observés sont encore assez proche de la tendance qui est symétrique par construction. On notera dans la courbe du bas un curieux phénonène non expliqué : si le sous-enregistrement du dimanche avait été repéré et est simple à comprendre, pourquoi un tel phéonomène apparait également trois jeudis de suite? Nous verrons demain ce qu'il en est pour le présent jeudi.

Mercredi 22 avril : en Italie on se prépare à un début de réouverture en début de semaine prochaine puis le 4 mai. Réouverture progressive d'entreprises (avec restriction sur la climatisation qui risque de faire circuler le virus). Des justificatifs de déplacement seront toujours nécessaires. Le premier ministre Conte hésite à accepter un plan de soutien européen avec des conditions de gestion intollérables pour son parti d'origine (5 étoiles).

En France la coure de la figure 2 de tendance polynomiale reste encore d'actualité. Elle ne fonctionne absolument pas pour l'Italie. Il est possible qu'un plateau s'installe en France qui la rendrait de moins en moins plausible. A suivre.

Mardi 21 avril : le sous-enregistrement de dimanche entraine une remontée en France et en Italie. En France la moyenne des deux jours précédents est en baisse par rapport au jour précédent. Cet effet modifie peu les tendances de la figure 2. Les chiffres des Ehpad sont erratiques car il est bien difficile de distinguer les personnes décédées du virus de celles décédées avec le virus.

Les italiens se réjouissent de ce que le nombre de nouveaux cas (2256) soit légèrement inférieur à la somme des décès et des malades guéris (2276) mais on doit bien constater que la descente est lente même si le nombre de décès a baissé de moitié depuis le pic du 27 mars (ce qui n'est pas très visible sur une courbe à échelle logarihmique).

Lundi 20 avril : l'effet du sous-enregistrement des décès du dimanche se vérifie cette semaine comme les semaines précédentes en France et en Italie. Pour la prévision de la figure 2, cela va dans le bon sens mais ce n'est peut-être que temporaire. Ce peut-être la même chose en Italie avec une remontée sur le plateau demain.

Dimanche 19 avril : le plateau continue en Italie. Pour voir la tendance en France j'ai ajouté dans le graphique 2 deux courbes de tendance. Commençons par celle du bas, déjà vue : il s'agit de l'évolution régulière d'un pourcentage. Si on veut l'extrapoler dans le temps, on voit bien qu'une droite de type y=ax+b calculée pour minimiser les écarts aux différents points observés suffit pour s'affranchir du rythme de la semaine.

Pour la courbe des décès en France où il y a une forme un peu analogue à une parabole, une droite ne convient pas c'est pourquoi on utilise une courbe un peu plus complexe de type y=ax²+bx+c.

La courbe de tendance est ici symétrique et nous ramène au début avec quelques décès au 4 mai. Elle n'a de valeur prévisionnelle que si l'évolution continue comme actuellement : ce que nous suivrons dans les jours qui viennent.

Samedi 18 avril : en Italie on a l'impression que la courbe ressemble à un plateau depuis le 5 avril alors qu'elle avait baissé de moitié du 27 mars au 5 avril. Le gouvernement italien veut cependant déconfiner à partir du 4 mai mais les craintes des scientifiques sont grandes.

En France le total des personnes en réanimation n'a baissé que de 20% depuis le pic du 6 avril et le nombre de décès à l'hôpital un peu plus, de 30%.

Vendredi 17 avril : les équivalents italiens des Ehpad sont sous accusation d'avoir minimisé la contagion. De 2500 à 5000 décès sont attendus. Le 22 avril les entreprises qui garantissent la sécurité de leurs employés pourront rouvrir. Le 4 mai les enfants pourront de nouveau fréquenter les squares (mais "à tour de rôle").

En France, le graphique inférieur, suite de celui d'hier, confirme le rythme hebdomadaire des déclarations de décès à l'hôpital (avec un rebond en milieu de semaine à expliquer). On peut remarquer que sur le graphique supérieur, les déclarations de décès en Ehpad suivent le même rythme mais avec une amplitude plus grande.

Jeudi 16 avril : en Italie une librairie ouverte a fait la une hier de La Repubblica. Dans la région de Lombardie, Milan et ses environs, la plus touchée, les industriels font pression sur le gouverneur (populiste) pour une reprise rapide des activités économiques. Comme la décroissance de l'épidémie est très lente, c'est jouer avec le feu disent les experts.

En France, la question de la variabilité des jours derniers reste à préciser. Ci-dessus voici la comparaison en pourcentage entre le total des malades en réanimation et le nombre de décès : on voit que la tendance (en pointillé) est à la baisse et que les jours fériés (barre verticlae) ont une forte incidence sur la sous-estimation du nombre de décès. Comme le nombre de malades en réanimation décroit, la nombre de décès quotidien va suivre. Le rapport était de 9% en début de période, il est maintenant de 6%, c'est à dire que l'efficacité du traitement est à la hausse également, ce qui renforce la baisse des décès.

Mercredi 15 avril : il a été signalé que du fait des procédures administratives moins efficaces qu'en semaine, le nombre de décès du dimanche était sous-évalué. Cela se repère sur le graphique pour les chiffres supérieurs à 100 tant en France qu'en Italie.

La remontée en France de ce jour peit indiquer que l'on se dirige vers un plateau long analogue à ce qui se passe en Italie mais elle peut-être due à la sous-estimation du lundi de Pâques également jour ferrié : on verra demain ce qu'il en est.

Mardi 14 avril : le graphique a été prolongé à droite (il peut être agrandi en cliquant dessus) pour envisager l'évolution jusqu'à la date du 11 mai. En Italie (décalée de 10 jour), le déconfinement est envisagé plus tard (le 16 mai) mais la décision sera prise le 10 avril. Milan voit encore son nombre de décès augmenter. Dans certaines provinces, les librairies, vêtements pour enfants, jardineries rouvrent aujourd'hui et certaines autres activités (pêche, agriculture, bois).

Lundi 13 avril : le pic des décès a été atteint en Italie le 27 mars avec 969/j ; le nombre est aujourd'hui de 431 soit une baisse de 45% en 17 jours. Cela semble graphiquement un palier mais la baisse est bien réelle puisque les décès ont presque été divisés par deux.

En France, avec un pic le 6 avril de 605 et aujourd'hui 310, la même division par deux s'est effectuée en 7 jours : la baisse est donc deux fois plus rapide. Les réanimations baissent depuis quatre jours et les décès en Ehpad suivent ceux en hôpital.

Dimanche 12 avril : en Italie, le nouveau plateau du nombre de décès inquiète les autorités qui n'envisagent cependant pas de renoncer aux réouvertures prévues la semaine prochaine (quelques types de magasins) et surtout la semaine suivante pour des entreprises industrielles.

En France la baisse en réanimation continue (-121) ainsi que tous les types de décès mais il n'est pas possible de dire si un plateau de type italien ne va pas s'instaurer.

Samedi 11 avril : le nombre de personnes en réanimation est aujourd'hui de 4000 en Italie et de 7000 en France et La Repubblica explique que si le nombre de lits de réanimation était à peu près le même au démarrage autour de 5000 lits, il a pu augmenter très vite en France, ce qui n'a pas été le cas en Italie. Par ailleurs le système centralisé français a permis les envois de patients d'une région à l'autre.

En France on notera que le nombre de décès en Ehpad, assez erratique, tourne autout du nombre de décès en hôpital, c'est à dire qu'il double le nombre de décès total.

Vendredi 10 avril : la réouverture des librairies est prévue en Italie pour le mardi prochain 14 avril mais une phase de déconfinement plus approfondie n'est prévue que dans 24 jours, le 3 mai. Si l'on décale de 10 jours pour la France, cela fait le 13 mai.

En France le maximum des décès tient depuis trois jours. La courbe des Ehpad est toujours imprécise (la valeur manquante d'hirer a été interpolée). Le nombre des réanimations a baissé de 82.

Jeudi 9 avril : comme la décroissance en Italie semble symétrique à la croissance, un retour pour des taux peu élevés de décès pourrait être envisagé pour la fin du mois d'avril. L'aspect des tous prochains jour sera révélateur.

En France, le maximum des décès est le même pour le 2e jour, les réanimations stagnent (+17 hier) et les données des EHPAD ne sont pas connues ce jour. La prévision de 15 000 morts pour la France donnée dans Le Monde daté d'aujourd'hui par une agence américaine conforte les chiffres donnés dans la colonne de droite : points de comparaisons du 3 avril.

Mercredi 8 avril : en Italie, la baisse de la courbe continuant, le gouvernement Conte envisage après Pâques de faire un test en grandeur réelle en faisant rouvrir un certain nombre d'entreprises et de magasins dont les librairies et papèteries. Si au début mai, il n'y a pas de recrudescence du virus, l'activité économique pourrait reprendre graduellement mais la reprise des écoles ne serait prévue qu'en septembre.

En France, la courbe de réanimation s'applatit toujours (+59 seulement) ; le maximum des décès d'hier à l'hôpital tient toujours et la courbe des décès en EHPAD est complètement erratique et ne se stabilise pas pour des raisons de déficit de transmission de l'information.

Mardi 7 avril : en Italie, le maximum des décès date toujours de 10 jours. En France par contre,le dernier chiffre, 605 est un nouveau maximum. La courbe de réanimation augmente de moins en moins depuis 8 jours (dernier chiffre +94).

Depuis quelques jours sont également diffusés les décès en structures non hospitalières, majoritairement EHPAD. Après les fluctuations des premiers jours où apparaissaient probablement des décès de plusieurs jours précédants, la moyenne quotidienne semble autour de 200.

Lundi 6 avril : en Italie la baisse est officiellement reconnue par l'Insitut supérieur de la santé qui précise que "la décroissance est commencée et la phase 2 doit être envisagée".

En France la courbe des décès est passée par son maximum il y a deux jours mais le nombre de patients en réanimation n'est pas encore stabilisé.

Dimanche 5 avril : le maximum semble maintenant passé en Italie (il date du 27 mars) mais les italiens s'étonnent que la baisse soit si lente. Le ministre de la santé Roberto Speranza affirme que la lutte va continuer longtemps, qu'il faut envisager maintenant une extension des tests et du suivi des personnes et qu'on ne peut pas donner une date pour un retour à la vie normale.

France : pour les décès nous sommes seulement au lendemain d'un maximum et il y a eu encore 176 entrées en réanimation.

Samedi 4 avril : le maximum en Italie tient toujours au 5e jour : on évoque pour une levée du confinement selon la Repubblica de ce jour, soit le 13 avril (selon le Président du conseil), soit le 1er ou le 16 mai (selon le responsable de le protection civile) soit le 23 avril (selon le Premier ministe Conte). En France, nouveau maximum hier à 588.
J'ai ajouté le nombre de patients en réanimation (en vert) car le gouvernement se fie à cette évolution pour repérer le pic de l'infection (et commencer à organiser le déconfinement).

Vendredi 3 avril : le maximum se situe en Italie au 28 mars et n'a donc pas été dépassé au 4e jour. En France le maximum ne date que d'un jour.